L'AURORE - Sunrise
Une magnifique soirée dans le cadre d'Et Pourtant Ça Tourne! avec le soutien de Ventu di Mare, la municipalité d'Île-Rousse et Leclerc.
Un chef d'œuvre du cinéma muet, une musique originale jouée en live sur la projection...
À l'Île-Rousse, JEUDI 27 AOUT, 20h - Église de l'Immaculée Conception sur la place Paoli. Projection à 21h.
Date de reprise: 24 novembre 2004
Date de sortie: 1927 (1h37min)
Réalisé par: Friedrich Wilhelm Murnau, William Fox (II)4
Avec: George O'Brien, Janet Gaynor, Margaret Livingstone
Genre: Drame
Nationalité: Américain
Synopsis et détails :
Un pêcheur s'éprend d'une citadine aux allures de vamp. Sous l'influence de celle-ci, il décide de noyer son épouse, mais change d'avis une fois sur la barque. Effrayée, la femme fuit en ville. Elle est bientôt rejointe par son mari, désireux de se faire pardonner.
Considéré comme une pièce maitresse du cinéma, il est vrai qu’encore aujourd’hui, « l’Aurore » possède un véritable pouvoir de fascination quant à sa capacité à vouloir susciter des émotions malgré les contraintes de l’époque.
"Avec L'Aurore, l'allemand Murnau signe sa toute première production américaine. Incontestable classique du 7ème art, ce très beau film est à voir, ne serait-ce que par pure curiosité... Le maitre du mouvement expressionniste, signe ici un drame psychologique aux allures de romance torturée. Il débute dans les ambiances que Murnau affectionne : noire, avec beaucoup de zones d'ombres, ce qui renforce les clairs-obscures de la photographie. Puis le film s'oriente progressivement vers une romance lorsque le couple en crise rejoint la grande ville et tente de se reconquérir. La mégalopole joue alors un rôle important, synonyme de progrès, d'avenir, de renouveau, à l'image de ce qu'il se passe entre les deux protagonistes centraux. On y voit même une grosse touche d'humour et de burlesque à certains moments (la scène de la statuette chez le photographe, ou celle du petit cochon à la foire), loin des atmosphères sombres, tortueuses et à la lisière du fantastique des chefs-d’œuvre "Faust" et "Nosferatu" précédemment mis en scène. A la frontière de basculer de le tragique le plus total sans pourtant perdre l'équilibre de son propos initial, c'est une ode à l'évolution, ...un conte initiatique (sur) le pardon et la rédemption aux yeux de ce qui nous aime."
Après Metropolis de Fritz Lang en 2012, le pianiste et compositeur bastiais Pierre Reboulleau s'attaque à un autre monument du cinéma muet, un chef d'œuvre de 1927 de Murnau : L’Aurore (Sunrise, a Song of 2 Humans).
Il a rassemblé pour l’occasion de talentueux musiciens : Célia Picciocchi et Emilie Cianchetta-Cahuzac (violons), Laurence Babiaud (alto), Paul-Antoine de Rocca Serra (violoncelle), Julie Carles (basson), Anthony Agostini (piano), Jean Castelli (contrebasse) et Jean-Michel Gianelli (percussions).