Des « Courts en Fête » édition 2016

C'est juillet et Et Pourtant Ça Tourne prend ses quartiers d'été !

Les 28 et 29 juillet, à vos baskets, couettes, et lunettes pour une soirée compet' complète!

Nous vous embarquons pour 2 séances, jeudi et vendredi prochain, au parc de Saleccia, pour un ensemble de courts métrages amusants, éclectiques et à découvrir !
À la nuit tombée, vers 20h30 (une restauration à partir de 20h).

Le Festival de courts métrages Des Courts en Fête, constitué de deux soirées compétitives, sera itinérant en Corse et délocalisé en plusieurs sites du territoire national continental.

En Corse : Bonifacio, Porto-Vecchio, Acqua di Licci (Sotta), Nota (Porto-Vecchio), Chisà.
Continent : Marseille (B.du R.), Rocles (Allier), Gargilesse (Indre), Avrillé (Maine et Loire), Nîmes (Gard)

1er soir : (90mn30s)

1/ La méthode Greenburry
2/ La ruta del fin del mundo
3/ Tunisie 2045
4/ Si on est deux
5/ Bal de famille
6/ L’âge de déraison

 

2ème soir : (87mn40s)

1/ le cinéma du dimanche soir
2/ Geschutzter Raum
3/ Réplique
4/ L’Esprit du Loup
5/ un obus partout
6/ Sabine

Vous pouvez trouver des renseignements (photos, synopsis, etc...) sur les films en vous rendant à l’adresse suivante : http://www.filmfestplatform.com/

Les courts :

La Méthode Greenberry
un film de Baptiste Bertheuil
15 minutes - 2016 - France - comédie dramatique
Lorsque Sophie se rend à un entretien d’embauche chez Spencer & Jacobs, elle ne se doute pas de la méthode de recrutement très spéciale utilisée par la société : le candidat doit vaincre le recruteur à un jeu tiré au hasard. C’est la Méthode Greenberry.

Baptiste Bertheuil
Né en 1988, Baptiste Bertheuil est un jeune scénariste - réalisateur sorti diplômé de l’ESRA en 2010. Depuis il a réalisé de nombreux films institutionnels et évènementiels. ALL-IN, son premier court-métrage, a remporté un joli succès en festivals et à la télévision.

La ruta del fin del mundo

Titre en anglais : THE ROAD AT THE END OF THE WORLD
Auteur scénario original : Lucile Prin, Anaïs Le Berre
Image : Anaïs Le Berre, Lucile Prin
Montage : Anaïs Le Berre, Lucile Prin
Son : Antoine Viallefond
Interprètes : Andrés Maloberti, Carlos Ruiz

Un photographe est envoyé en Patagonie pour faire un reportage sur des pêcheurs mais se trouve confronté à une région étrangement vide qui le renvoie à ses propres questionnements. Jusqu'à sa rencontre avec Carlos.
A photographer is sent to Patagonia to report on the fishermen but finds himself in a strangely empty region which sets him to self-examination. Until he meets Carlos.

``Tunisie 2045`` :

mon court-métrage d'anticipation sur l'immigration inverse les rôles

LE PLUS. Un père et sa fille cherchent refuge. Ils ont été contrains de fuir leur pays et sont devenus des migrants. Ils sont Français et demandent de l'aide à la Tunisie : nous sommes en 2045 et le futur a renversé l'histoire. Dans son court métrage réalisé dans le cadre du Festival Nikon, le réalisateur Ted Hardy-Carnac propose un film d'anticipation proche de notre réalité contemporaine. Témoignage.

"Tunisie 2045", mon cinquième court-métrage, est à la fois un drame ancré dans l’actualité et un film d’anticipation. Le chiffre ahurissant d’un million de migrants arrivés en Europe a été atteint en décembre 2015.

Cette année qui vient de s'achever restera sans aucun doute dans l’histoire comme une année de désastre humanitaire, qui a poussé des milliers d’hommes et de femmes à fuir leur pays, souvent au péril de leur vie. Cette année a également révélé les difficultés de l’Europe à se montrer ouverte et accueillante, à la hauteur du drame qui se joue.

Qu'est-ce qui nous différencie d'un migrant ?

Devant la détresse de tant de personnes, il y eut des belles preuves de générosité, mais aussi l’inquiétante tentation du repli sur soi. Contre cette seconde attitude, contre les discours soi-disant pragmatiques qui veulent catégoriser et classer les êtres humains, il y a la possibilité de se mettre à la place de l’autre, il y a l’empathie.

Si on est deux de Roger Gafari.

En perdant leur amie commune, Aurore et Romain sont obligés d'affronter le deuil main dans la main alors qu'ils ne se connaissent pas et n'ont à priori aucun points communs.

Bal de famille (Court métrage) de Stella di Tocco.

Un village quelque part en France. Julie, 25ans revient pour quelques jours dans la maison familiale. Tout le monde est là pour l’accueillir à la descente du bus : la mère, le frère et la petite sœur. Tout le monde sauf le père. Il est là pourtant, pesant dans chaque geste, chaque mot, dans la tension palpable, dans les fou-rires libérateurs occupant tout le hors champ. Un père pour Julie lorsqu’elle retrouve avec lui des moments de complicité. Un homme dont elle a peur lorsqu’il fait trembler sa mère. Peut­ elle lutter ? Doit-elle fuir encore ?

L' Age de Déraison de Christophe Louis.

Réalisé par: Christophe Louis
Écrit par: Christophe Louis
Produit par: Audrey David, Jean-François Moussié, Philippe Braunstein
Comédie dramatique / Alzheimer / 19 min.
Luca, un jeune ingénieur débordé se retrouve contraint de s’occuper de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, du moins le croit-il…

Le cinéma du dimanche soir de Ludovic Girard

Production : Noodles Production
Scénario : Ludovic Girard
Image : Sébastien Hestin
Montage : Marine de Contes
Son : Delphine Malaussena
Interprétation : Gautier About, Lyes Salem, Laurence Cordier
Nadège et Manu passent une soirée en tête à tête pour la première fois. On sonne. C’est Nico, le petit ami de Nadège et le meilleur ami de Manu. Évidemment, Nico ne sait pas que Nadège est chez Manu puisque Nadège est censée être au cinéma…

Geschutzter Raum de Zora Rux

Réalisation : Zora Rux
Scénarisation : Zora Rux, Christian Brecht
Direction photo : Ágnes Pákozdi
Montage : Nina Caspers

FICTION. Patrick et Sara sont amoureux et militent ensemble pour les droits des réfugiés à Berlin. Lorsqu’une avance inoffensive se transforme en agression sexuelle, leur groupe est contraint de repenser ses objectifs.

Réplique d’Antoine Giorgini

Un gamin genre grande bringue nonchalant marche d’un pas décidé dans une petite rue aux petites maisons. Il sonne à une porte et demande à voir Steven. Le type qui lui répond en sait autant que si on lui demandait qui est notre Ministre de l’Audiovisuel. Ça me rappelle cette chanson du regretté Jacques Martin : « Je frappe au numéro 1, je demande Mam’zelle Angèle… ». Sinon qu’ici l’enjeu a l’air plus important. C’est donc vraiment contrarié que le gamin poursuit son chemin et sa quête tandis que nous voyons qu’il pense très fort : « P… où est cet en… ? » Bref, c’est seul qu’il arrive où se déroule une audition pour entrer dans une école d’art dramatique. Le stress le gagne.

L'esprit du loup

Un gamin genre grande bringue nonchalant marche d’un pas décidé dans une petite rue aux petites maisons. Il sonne à une porte et demande à voir Steven. Le type qui lui répond en sait autant que si on lui demandait qui est notre Ministre de l’Audiovisuel. Ça me rappelle cette chanson du regretté Jacques Martin : « Je frappe au numéro 1, je demande Mam’zelle Angèle… ». Sinon qu’ici l’enjeu a l’air plus important. C’est donc vraiment contrarié que le gamin poursuit son chemin et sa quête tandis que nous voyons qu’il pense très fort : « P… où est cet en… ? » Bref, c’est seul qu’il arrive où se déroule une audition pour entrer dans une école d’art dramatique. Le stress le gagne.

``Un obus partout`` de Zaven Najjar

Pour rejoindre sa fiancée, un jeune Libanais doit traverser un pont contrôlé par l’armée.
Beyrouth 1982. La ville est coupée en deux par une guerre civile. Pour que le jeune Gabriel puisse voir sa fiancée Houda, il doit emprunter un pont qui est dans le collimateur de francs-tireurs. Mais, ce soir, c’est Argentine-Belgique, la première rencontre de la Coupe du monde de football. Depuis des semaines, la ville attend ce match avec impatience. Gabriel et son ami Mokhtar veulent tenter l’impossible : passer le pont à pleine vitesse pendant la première contre-attaque de Diego Maradona, au moment où le pays tout entier a les yeux rivés sur les pieds du magicien argentin. Les snipers vont-ils céder à la fièvre du ballon rond et laisser filer les deux copains sur leur moto ?

Sabine

Chez Sylvain Robineau, le cinéma, c’est d’abord une affaire de potes. Les acteurs sont des copains, comme Matias Elichabehere qui a composé la musique de Sabine. Et c’est encore un poto, Alban Passot, qui lui a inspiré l’intrigue.
Dans Sabine, Franc, propriétaire d’un vidéo club, propose à des inconnus de mettre en scène leurs chagrins d’amour dans des vidéos quelque peu artisanales. On y voit des hommes déambuler dans la nature, criant le nom de celles qui leur ont brisé le cœur. Nadège, Martine ou Mathilde sont les titres de ses œuvres.
C’est Alban Passot qui a lui-même réalisé deux courts, Martine et Martine 2 avec un gars qui crie « Martine », forcément. Là, on tombe des nues. On comprend que dans Sabine, les passages où l’on voit l’acteur Nasser Kateb crier le nom de Martine sont les vrais extraits des films d’Alban. Ce que l’on prenait pour une blague potache, une tendre moquerie, est en fait un hommage.

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